lundi 17 janvier 2011

Les Golden Globe 2011 sacrent ENFIN Katey Sagal

La nuit dernière j'ai assisté en direct à la très glamour cérémonie des Golden Globes®, sorte de répétition géante des Oscars®, le mois prochain. Bon ok, j'étais devant mon écran d'ordinateur, en pyjama, en bonne geek que je suis devant l'un des merveilleux sites qui diffusait en streaming l'émission. Plus besoin d'être aux States ou abonné à la chaîne Paris Premiere. Tout d'abord j'ai pu découvrir les superbes tenues des stars (à majorité mauve/rose à l'overdose) sur le tapis rouge de minuit à deux heure (heure française), puis la cérémonie jusqu'à cinq heure... Heureusement que j'ai assisté à tout ceci, allongée dans mon plumard, sinon il aurait été encore plus difficile de tenir jusqu'à la fin. Voici un florilège des récompenses qui m'ont marqué.


Donc bilan de cette soirée, premièrement, je suis TRÈS HEUREUSE de la victoire de Katey Sagal (comme l'indique le titre) dans la catégorie Best Actress in a TV Series, plus que mérité pour son rôle de matriarche dans Son Of Anarchy. La Hollywood Foreign Press Association n'a donc pas tenu rigueur du coup de gueule du mari de l'actrice (et créateur de la série) via son blog l'année dernière alors que Sagal n'avait été nominé ni aux Emmy Awards® ou aux Golden Globes. Une honte, vue son travail depuis le début dans la série qui dépassait celui de certaines actrices alors nominées. J'ai été d'ailleurs ravie d'apprendre sa nomination aux GG en décembre dernier. J'en ai versé ma petite larme cette nuit quand j'ai entendu son nom, aussi surprise qu'elle. Je m'attendais à ce que Julianna Margulies ou Kyra Sedgwick rafle encore la mise. Et la réaction de la salle et de son ancien partenaire de Mariés, deux enfants étaient tout aussi adorables.


Chris Colfer m'a également fait verser une petite larme lorsque son nom a été cité pour la catégorie Best Supporting Actor in a TV Series, parce qu'il y avait des acteurs plus qu'expérimentés en face et qu'il était adorable tout en surprise et en émotion. J'étais une fan de la première heure de la série Glee, mais sa qualité scénaristique m'a énormément déçue au point que j'ai abandonné au terme de la première saison (et encore j'ai tenu tant bien que mal jusqu'au season final). J'ai juste juste regardé un épisode de la deuxième, justement à cause du personnage de Colfer, Kurt. Il est, pour moi, le meilleur du jeune casting, autant dans le jeu d'acteur que dans la qualité vocale. Son discours de remerciement était à l'image du jeune homme : adorable.


Autre récompense, Best Performance by an Actress In A Mini-series or Motion Picture Made for Television, décernée à la toujours aussi charmante Claire Danes pour son interprétation de Temple Grandin dans le tv-film éponyme de HBO. Je vous avais déjà parlé de cette femme incroyable, autiste de naissance, qui a su faire la lumière sur cette maladie et améliorer la condition animale. D'ailleurs, il était difficile de manquer la véritable Temple sur la tapis rouge, vêtit comme toujours d'une chemise aux couleurs et motifs très texans. Quand le nom de Danes a été donné, c'était adorable de la voir se jeter dans les bras de l'actrice, folle de joie. Certes les américains adorent récompenser les biopics, mais le travail de Claire Danes n'en reste pas moins impressionnant au point que l'on oublie l'actrice pour ne voir que Temple Grandin dans toute sa spontanéité et simplicité.


Ensuite ravi de la grande victoire de The Social Network, un film que j'ai adoré. TOP 10 coups de coeur 2010 à l'appui. Quand Aaron Sorkin a reçu le Golden Globe pour le Best Screenplay - Motion Picture, j'ai rapidement compris (à raison) que cette soirée serait celle du film de Fincher qui gagna également celles de : Best Original Score - Motion Picture (pour Trent Reznor and Atticus Ross), Best Director - Motion Picture et surtout Best Motion Picture - Drama. Et pourtant, au départ, j'aurais pensé que certaines de ces statuettes auraient finies entre les mains de Christopher Nolan. La revanche avec les Oscars ?


Enfin pour la catégorie Best Performance by an Actor in a Motion Picture - Drama, j'étais partagé entre récompenser Jesse Eisenberg pour son incroyable travail dans The Social Network où il est absolument charismatique ; ou Colin Firth, qui était déjà superbe dans A Single Man, l'année dernière et dont la prestation dans les trailers de The King's Speech me donnent plus qu'envie de voir le film à sa sortie le mois prochain. Et c'est sans grande surprise que Colin a gagné (tout comme Natalie Portman dans la catégorie féminine), mais en même temps, pouvons-nous décemment lui en vouloir ? Il vous sourit et vous oubliez tout. Il vous fait son discours avec un brin d'humour saupoudré de son accent so british et vous ne pouvez que boire littéralement ses paroles. En bref, c'est Colin et c'est comme ça. Vive l'Europe ! Vive l'Angleterre !


Ce que je retiendrais de cette cérémonie, c'est le rythme : deux remises de prix, PUB, deux remises... Ils sont fous ces américains, sérieusement.
L'autre chose, c'est l'humour des lauréats tel Paul Giamatti après avoir reçu son prix des mains d'Hally Berry, n'arrête pas de répéter le nom de la demoiselle, l'humour anglais de Colin Firth, ou Natalie Portman nommant sa partenaire "Mila sweet lips Kunis" et disant de son fiancé (qui a un petit rôle dans le film), que contrairement à son personnage "He totally wants to sleep with me!" Ce qui est évident, vue qu'elle est plus qu'enceinte.
Mais les remettants ne sont pas en reste, comme Robert Downey Jr, fidèle à lui-même qui présente la catégorie Best Performance by an Actress in a Motion Picture - Comedy Or Musical, en s'inventant un passé charnel avec toutes les nominées. Autre acteur qui a pris sa présentation très à cœur, Matt Damon pour introduire le Cecil B. DeMille Award, décerné à Robert De Niro cette année. Enfin, selon Damon : "Robert who?!?"
Mais aussi, et surtout, celui corrosif distillé tout au long de la soirée par le présentateur, britannique, Ricky Gervais (héros de la série The Office, version UK), qui égratigne tout le monde à Hollywood, comme ici ci-dessous dans son discours d'ouverture : Charlie Sheen, The Tourist, même son employeur du jour The Hollywood Foreign Press Association, Johnny Depp, Cher, Sex In The City 2, Tom Cruise, Hugh Hefner, Hurley de LOST et Mel Gibson.

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